En 2005, deux amis, Loïc Bouchet et Thibaut Camurat, viennent d’avoir trente ans. Ils ont ce projet un brin romantique de donner plus de sens à leur vie... Alors – bien que n’ayant jamais travaillé dans ce secteur – ils créent Les Bons Clients, une société de production indépendante. Ils rêvent de questionner le monde, ou plutôt de susciter des questionnements chez celles et ceux qui regarderont leurs productions...

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Depuis 15 ans, leur ligne est simple, lisible, cohérente : du doc, du doc... et encore du doc ! Nombreux sont ceux qui ont choisi de diversifier leurs activités du fait du sous-financement chronique du documentaire. Eux, ils font l’inverse... Ils croient dur comme fer en ce genre à la fois divertissant et intelligent et à la puissance narrative exceptionnelle du réel.

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Aujourd’hui, ils produisent trois types de documentaires :

1. Des documentaires de création unitaires à forte ambition artistique et économique. La ligne haute couture des Bons Clients.

2. Des séries documentaires avec un volume important, notamment pour structurer l’activité de la société et la sécuriser. La ligne prêt à porter des Bons Clients.

3. Des documentaires destinés aux nouveaux usages et aux nouveaux publics sur les réseaux sociaux ou les plateformes des diffuseurs. La ligne nouvelles tendances des Bons Clients.

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Forts d’un catalogue de plus de 150 films souvent primés et largement distribués à travers le monde, Loïc Bouchet et Thibaut Camurat tentent de ne jamais galvauder le nom de leur société, comme un clin d’œil, et ont un plaisir réel à être des bons clients pour tous leurs interlocuteurs : les autrices et auteurs, les réalisatrices et réalisateurs, les responsables de programmes et les nombreux partenaires de leurs films. Confiance, écoute, créativité, ouverture avec une seule ligne : la défense de l’œuvre, quoi qu’il en coûte.

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S’ils devaient ajouter un mot pour les qualifier, ce serait l’audace. L’audace déjà d’une ligne 100% documentaire, l’audace aussi dans le choix des sujets qu’ils portent aussi bien en histoire, en art et culture qu’en science, nature et découverte. L’audace est toujours récompensée quand elle permet de raconter des histoires qui parlent aux gens pour mieux comprendre le monde tel qu’il est aujourd’hui. Et cette audace ouvre la voie à un puits sans fond d’inspiration pour des sujets inédits. Quelques exemples : la géologie rendue soudainement captivante en prime time sur France 2 ; un film étonnamment actuel avec France 5 sur le 6 février 1934, ce jour oublié où la République a vacillé ; le regard époustouflant du plasticien Bruno Aveillan sur Rodin et sa Porte de l’enfer avec Arte; et une première réalisation rafraîchissante confiée à un talentueux réalisateur, Léo Favier, sur Arte (Dopamine !).

 

Trois productions récentes :

• France, le fabuleux voyage réalisé par Michael Pitiot. 3,4 millions de spectateurs, 14% de part d’audience, seconde meilleure audience pour un documentaire unitaire en 2021 sur France Télévisions.

• Dopamine ! 15 millions de vues sur arte.tv et les réseaux sociaux pour comprendre avec humour et dérision pourquoi on est accroc aux applis.

• Des volcans et des hommes (35x26min avec Arte France et 6x52min) la série science et découverte sur la magie qu’exercent les volcans sur les hommes, vendue dans le monde entier et partiellement produite en pandémie.